Guerre des sexes : affaire Kavanaugh-Brion et consorts.

 
 
 
  Cette affaire a de quoi vous faire dresser les cheveux sur la tête : Brett Kavanaugh -futur juge à la cour suprême des Etats-Unis- accusé publiquement par une femme qui lui reproche de l’avoir agressée sexuellement en 1982. Elle avait 15 ans, lui 17. Qu’ont-ils fait réellement ? Là est la question. On joue facilement à touche-pipi à cet âge et puis on oublie. Mais pas cette dame. Combien de fois avons-nous peloté une gamine du temps de notre insouciante adolescente, en dansant, à la piscine ou au cours d’innocentes promenades. Biologiquement les gènes commandent aux mâles de conquérir et aux femmes d’être prudentes. Je simplifie trop mister Pinker ?  C’est inscrit, dites-vous, dans nos gènes depuis la nuit des temps…
  Une autre de ces affaires peu reluisantes est le cas d’Éric Brion. Je passe sur le récent « viol en réunion » (sic), d’une gamine de quatre ans par des garçons de sa classe, quatre ans aussi, qui me parait relever du fantasme, ou de la blague, plus que d’une affaire de cul mais le cas de Brion lui ne relève pas du fantasme. C’est le premier porc balancé par Sandra Muller, une femme physiquement très quelconque, journaliste responsable de La lettre de l’audiovisuel et créatrice du # balancetonporc : « Toi aussi raconte en donnant le nom et les détails d’un harcèlement sexuel que tu as connu dans ton boulot ». Certes Brion, en 2012, cinq ans là encore, au cours d’un coquetel lui a dit « qu’elle avait de gros seins et que (partant de là), il pourrait la faire jouir toute la nuit ». Puis il s’est excusé. Y avait-il matière à jeter cet homme en pâtures sur les réseaux sociaux, twitter en particulier que j’abhorre, à destination d’un tas de crétins prompts à l’insulte sous burqa et à l’hystérie ? Je ne crois pas. Brion a riposté en portant plainte pour diffamation. Dans l’affaire il a perdu son travail de conseil, et personne ne veut l’embaucher. Muller de son côté va sortir un livre, a créé une fondation, vit à New York, a été reçue par Marlène Schiappa et a fait la une du Time. Tout ça grâce à Brion. Cette dame s’est fait un pactole qui ressemble fort à ce qu’obtiennent certaines divorcées qui mettent leur ex conjoint sur la paille.
  Au pays de Simone de Beauvoir, d’Yvette Horner et de Simone Veil, il fallait bien une ministre à temps plein pour gérer les sentiments de la moitié de la population française. De celle qui n’a pas suffisamment d’esprit pour répliquer vertement aux goujats, au besoin leur allonger une baffe. Moucharder cinq ans après n’est pas bien, même dans l’audiovisuel, car c’est là que ça se passe (1), et ruiner volontairement, par des voies peu régulières, un individu quel qu’il soit relève des tribunaux. Une question me turlupine : ce genre d’affaire va-t-elle envahir la France et l’Europe, allons-nous assister à une guerre des sexes impitoyable avec dans le rôle des procureurs les féministes et les crétins des réseaux sociaux ? Où seront les avocats, les juges ?
   Dans cette affaire de délation il n’y a que les homosexuels qui s’en tirent ; aucun à ma connaissance n’a encore balancé son porc. Comme les Suisses, ils sont neutres.
 (1) Brion fut le directeur de la chaine TV Equidia. 

Jean-Bernard Papi ©
 
 
 Nota : L'affaire Brion-Muller à reçu sa conlusions au palais de justice de Paris qui a vu la condamnation de Sandra Muller pour diffamation le 25 septembre 2019.
 
 
 
 
 
 
 
 

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