Macron par-ci, Macron par-là
Macron par-ci, Macron par-là
On ne parle plus, dans notre Landernau médiatique que d’Emmanuel Macron. À Chartres au cours de la visite de je ne sais plus quelle usine, il n’était pas là où le président l’avait décidé. Peut-être était-il allé faire pipi ? peut-être que l’aftershave du président lui donne des boutons ? allez savoir. En tous cas cela a ému nos journalistes pour qui un fait de cette importance vaut au moins la dépêche d’Ems ou la signature du pacte Germano-Soviétique. Au choix. Macron a dit ceci, Macron a rappelé cela, Macron fait risette, se contredit, prend les Français pour des andouilles, et finalement leur en pousse un gros comme aurait dit San Antonio. Des commérages de la plus basse qualité, voilà ce dont il s’agit, destinés à enfumer un peu plus un paysage délabré.
Que n’avaient-ils passé un temps égal pour nous faire une synthèse un peu plus élaborée, du type Sciences-Po, que les trois ou quatre mots sur la loi El Komery lus et écouté ici ou là. Personnellement je n’ai rien retenu de cette loi et je n’ai pas trouvé grand-chose dans mes journaux habituels, si ce n’est le plafonnement des indemnités des salariés virés pour cause économique. Ce qui a tant fait vitupérer et rugir nos syndicats et ce cher monsieur Filoche, poussé nos galopins qui n’ont pas grand travail à l’école et nos étudiants à vie dans la rue, doit représenter à vue de nez 5% des litiges. Pas de quoi foutre Paris à feu et à sang.
Alors je propose ceci : Que les lois qui bouleversent à ce point nos Parisiens fassent l’objet d’un référendum à l’échelle nationale et que le peuple tout entier parle et soit écouté.
Jean-Bernard Papi © 04/2016
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