Goncourt et Renaudot 2017
Vendredi 10 Novembre 2017
"Après le nazisme c’est toujours le nazisme", écrit Christophe Ono-dit- Biot dans un article un tantinet désabusé pour qualifier :
Dans l’ordre du jour d’Éric Vuillard (Acte Sud) Prix Goncourt 2017 et
Dans la disparition de Joseph Mengele d’Olivier Guez (Grasset) prix Renaudot 2017. Le fait est que, depuis quelques années, le nazisme est devenu le fonds de commerce d’un nombre non négligeable d’auteurs français. Cependant attribuer les deux grands prix à des livres qui pourraient être la suite l’un de l’autre, comme les wagons d’un même train, démontre à juste titre ou que les jurys font mal leur travail ou que les auteurs manquent d’imagination.
Le Goncourt étant prévu pour célébrer un écrivain débutant, Vuillard, scénariste, réalisateur et auteur de six livres à succès démontre que la première proposition ci-dessus, sur le jury, est fondée. On (Bernard Pivot ?) aurait voulu flatter madame Nyssen, ministre de la culture et PDG d’Acte Sud on ne s’y serait pas pris autrement. Il faut dire aussi que ces prix littéraires servent de monnaie d’échange entre les membres des jurys, - qui sont également des écrivains-, et les éditeurs. Tout cela n’est pas flatteur et guère transparent.
Autre proposition : les écrivains français manquent d’imagination. Certes non, mais ils servent aux lecteurs ce que ces derniers réclament, c'est-à-dire : de l’Histoire, encore et toujours de l’Histoire, en piochant dans une réserve qui parait inépuisable. Alors pourquoi ne pas attribuer Goncourt et Renaudot à Historia. ? La revue le mérite autant que les autres.
Jean-Bernard Papi ©
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