Paris brûle-t-il ?

 
 
  Que se passe-t-il à Paris ? Depuis la défaite, la débâcle devrait-on dire, de nos forces de l’ordre à Notre Dame des Landes face à la résistance (au fait, face à quelle résistance ?). Face à la Résistance tout court ; ça n’en finit pas. Et ce furent les Gilets jaunes, une bonne année de guéguerre et de guérilla urbaine, puis « l’affaire » Bénala, puis les grèves, puis les manifs autour des lois que le gouvernement pond plus qu’un curé peut en bénir. Pauvre Champs-Elysées, pauvre Paris et pauvres Parisiens. Pauvres propriétaires aussi face à leurs voitures incendiées, leurs commerces vandalisés, détruits pour rien. Juste pour montrer que l’on est là, bien là, et qu’il faut compter avec notre opposition. Mais où avons-nous la tête ? Sommes-nous devenus débiles à ce point ? Inutile d’invoque le virus, le confinement, ça dure depuis trop longtemps.
  D’un côté les pisseurs d’encre : N’avons-nous pas assez de lois déjà écrites qu’un additif suffirait à modifier dans le bon sens ? Est-il si douloureux de ne pas donner son nom à une loi ? Quelqu’un en France, au gouvernement, à l’Assemblée nationale, peut-il crier à la face du peuple qu’il connaît la totalité de nos lois et que celle qui va sortir est indispensable, absolument ? Cela me fait souvenir du fâcheux 80 km/h asséné façon énarque (1). Ne pouvait-on pas faire une enquête au préalable au lieu de se fier aux fantasmes inassouvis d’une vieille dame (et je suis poli) ? Ne peut- on enquêter, quoi qu’il en soit, avant de lancer une loi qui fait le bonheur d’un sous-ministre ou d’un énarque dont l’un m’avoua jadis (Promo Voltaire) que la France était à leur pied. Ou à leur botte, comme on voudra.
  D’un autre côté toute la lie intellectuelle de la terre, black-blocs, gauchistes, extrême droite, traineurs de pancarte, victimes de ceci et de cela, tous incapables de se trouver d’autres raisons de vivre que de suivre des mots d’ordre tordus.
  Et entre les deux les forces de l’ordre équipées comme pour aller à la messe du temps où l’on pouvait y aller en armure. Un bouclier, un matraque ! Je vous demande un peu face aux enragés, pourquoi pas un lance-pierre ou un tire-boulettes. Ces gens ont besoin d’autre chose de plus efficace, non létal évidemment, nous ne sommes pas sous Pinochet (2). J’ignore quoi, ce n’est pas mon job, mais de les voir en groupes apeurés refluant devant la meute on pense à ceux, militaires, qui au Mali se déplacent dans des blindés légers, activent des drones, utilisent des hélicoptères de combat et qui bientôt revêtiront l’armure du futur qui fera d’eux des soldats « augmentés ».
  Et on veut combattre l’islamisme politique avec nos forces de l’ordre ? Woua ha ha, trop drôle !

(1) Précipitation et arrogance, le couple infernal. (Thierry Mandon)
(2) Le flash-ball tant décrié est à exclure sous sa forme et son emploi actuel.
 Nota: Pourquoi n'a-t-on pas interdit cette manif ? Puisque l'on interdit les remontées mécaniques et autres distractions.

Jean-Bernard Papi ©

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