Peggy Sastre et les antivax
Dans un article du Point du 5 aout (n° 2555) Peggy Sastre, que j’admire pour la pertinence de ses commentaires et son sens de l’humour, signait un article sur l’irrésistible envie de plaire des antivax tout en insistant sur le fait qu’ils ne croyaient qu’à demi aux slogans et arguments qu’ils balancent dans leurs manifs. Elle dit cela parce qu’elle ne connaît pas les antivax ou « antidreyfusards » de ma famille aussi peu sensibles aux vérités scientifiques que ne l’étaient les juges de Copernic il y a cinq cents ans. Outre la classique puce électronique injectée avec le vaccin pour asservir les malheureux moutons que nous sommes à l’aide de la 5G ; sans expliquer comment la puce peut passer par la minuscule aiguille de la seringue et pourquoi le corps ne rejette pas cette fameuse puce ni comment tant de complicité dans les laboratoires est possible. Mes antivax penchent plutôt pour l’injection de particules aimantées ; d’ailleurs une vidéo ( ?) affirment-ils, montre ou montrerait une pièce de 2 euros collée à l’endroit de la piqure ( ??) Pour certains, qui ont lu Isaac Asimov et quelques autres, il s’agit d’un produit qui à long terme nous rendra faibles et doux comme des agneaux, s’il ne nous fait pas mourir d’ici là lorsque l’on n’aura plus besoin de nous. Etc.
« Exprimer une opinion hérétique, écrit Peggy Sastre - s’opposer à la vaccination en pleine flambée pandémique- a logiquement de quoi, d’un côté vous exposer à la mort sociale, -mais aussi de l’autre vous apporter du soutien du côté de vos camarades hérétiques- et les avantages qui vont avec. » Quels avantages peut-il y avoir à jouer les crétins ? Peggy ne le dit pas. Mes antivax familiaux habitent Orléans, une ville qui avait fait parler d’elle dans les années soixante/soixante-dix quand une rumeur s’était propagée au cœur de la vieille ville : on enlevait des jeunes femmes dans les cabines d’essayage des magasins de vêtements tenus par des juifs pour les expédier on ne sait où. Eternels problèmes de la crédulité humaine qui se déploient et croissent dans les villes et villages trop refermés sur eux-mêmes. La nouveauté, ici l’ARN messager, y est haïe comme un bruit qui dérange.
Mais que l’on se rassure le Messi nouveau vient d’arriver à Saint Germain (près de Paris) et si j’en crois les commentateurs sportifs tout va s’arranger en France comme par miracle. On en a bien besoin... Car moi aussi, comme les copains, je fini par croire en l’absurde. Amen.
Jean-Bernard Papi ©
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