Rousseau contre Lop
J’ai suivi les promesses électorales télévisées de madame Sandrine Rousseau écolo tendance khmer rouge. Promesses ou cauchemar éveillé façon
Meilleur des monde (1) face à un Yannick Jadot qui n’en pouvait mais. Apostrophé par le bagou de cette fantaisiste de haut vol, -dont le bras droit (ou gauche) est la grande écrivaine nationale et autrice d’un « Génie lesbien (lèchebien chez les Auvergnat) » roman loufoque que l’on s’arrache le long du canal Saint Martin - et conscient de me trouver face à une farceuse qui se cache sous un sérieux de plantigrade, j’ai recherché ceux qui, comme elle, ont signé de leur nom leurs fariboles électorales.
Dès 1893 Albert Capron (Captain Cap) voulait tuer les microbes de la bureaucratie et son compère Alphonse Allais souhaitait que soit rétablie la débauche dans les rues pour encourager la natalité. Cependant le maître en matière de canular électoral fut Ferdinand Samuel Lop (1891/1974) enseignant et journaliste qui fut 18 fois prétendant à l’Académie française et candidat à la présidence de la république contre de Gaulle et Pompidou. Dans son programme électoral la « Lopéothérapie » il préconisait entre autres extravagances :
- L’extinction du paupérisme à partir de vingt-deux heures.
- La nationalisation des maisons closes pour que leurs pensionnaires puissent avoir les avantages de la fonction publique.
- L’octroi d’une pension à la femme du soldat inconnu.
- La suppression du wagon de queue du métro. Etc.
Encouragé dans ses délires par les étudiants du Quartier Latin divisés en Lopistes, ses soutiens ; en opposants : les anti-lop qui appelaient les lopistes des lopettes, et en indécis : les Interlopes, il avait nommés quelques-uns ministres dans des postes de haute fantaisie témoin ce ministre du Tabac et de la Santé qui dans un discours affirma que « Churchill et Staline s’étaient inclinés devant le génie de Ferdinand Lop, devant cet immense front derrière lequel bat un cœur généreux ». Les réunions de ses militants se tenaient naturellement dans des « salles Lop ». Infatigable publiciste Lop fit paraitre à compte d’auteur un nombre considérables d’essais et d’aphorismes dont ces maximes :
- Les partis politiques sont des champignonnières sur le dos du corps électoral.
- À se retirer trop tôt on n’engendre pas
- J’ai un plan : il faut remédier à la situation par des moyens appropriés.
Il disait aussi « que le char de l’état avait besoin de la roue d’un Lop » Je terminerai par Aguigui Mouna (1911/1999) que les membres d’une réunion de poètes trimbalèrent en calèche comme un héros dans les rues de l’ile d’Oléron et qui fut arrêté par les forces de l’ordre alors qu’il conduisait un cortège dans lequel les gens criaient « Nous sommes heureux ! ». Mouna en avance sur son temps et ses concurrents d’aujourd’hui préconisait « La grossesse à six mois et la retraite à 15 ans ».
Allez ! la farce électorale dans notre pays a de bien beaux jours devant elle et madame Rousseau ne sera pas la dernière à y prétendre. À ceux, écolos, qui trouveront mon propos déplacé je dirai avec Erasme, dans son
Eloge de la folie, "que l’écrivain a toujours été libre d’exercer sa raillerie pourvu que la licence ne dégénère point en frénésie".
(1) Aldous Huxley 1932
Jean-Bernard Papi ©
J'oubliais : Mes hommages à madame Sardine Ruisseau...
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