Petites choses entendues.

 
- À la radio, lancé par une journaliste ultra compétente : « Le changement climatique est responsable des incendies à Los Angeles ». Réponse d’un autre expert (moi) : « C’est indubitable, on l’a vu, ce changement climatique, se promener dans les bois un bidon d’essence dans une main et des allumettes dans l’autre ». Mais non madame, il n’avait rien dans la troisième.
- Un comité de soutien s’est créé en vue de proposer madame Gisèle Pellico pour l’attribution du prix Nobel de la paix en 2025. J’applaudi des deux mains (peut-on applaudir d’une seule mai ?) et je propose son époux Dominique pour le Nobel de chimie. Contactée, Stormy Daniels accepte la présidence des deux comités.
- Le président Tebboune, qui est comme chacun sait le président de l’Algérie, » n’ira pas à Canossa » à propos de sa visite officielle en France. C’est à dire qu’il n’ira pas s’humilier devant Macron comme le fit Henri IV devant le pape à Canossa.  En revanche, je suppose qu’il ira à Vichy afin de soigner un foie qui semble le tracasser.
- Pourquoi emploi-t-on ce mot de « mineurs » pour qualifier les jeunes bandits ? Pourquoi ce terme ? Pourquoi ne dit-on pas simplement des voyous, de la racaille... En employant ce mot de « mineur » on pousse la crotte du chat sous le tapi, comme si on voulait faire croire à des jeux d’enfants un peu turbulents qui finiront par s’assagir, peut-être. Pourtant ils tuent, blessent et volent sans complexes, exactement comme des adultes. Comprenez, mon arrière-grand-père et son père étaient mineurs dans le Nord, des gens passionnément honnêtes, qui n’auraient pas volé à la collectivité même un morceau de charbon. Alors les fameux « mineurs » je les renvois à ce qu’ils sont : de dangereux criminels.
Jean-Bernard Papi ©

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