Je marche derrière mes rêves
saoulé d’espoir et de passion Je marche vers celle que j’aime ma si belle et lointaine bohème. Je viens du pays des fièvres
dans la nuit des longs frissons.
Où es-tu ? En quel château
vis-tu, ô reine des marigots ?
Sot, ta princesse est morte !
(C’est ce que dit Cendrillon).
Elles sont finies vos fredaines
entre Cognac et Angoulême.
Ah ! que le diable t’emporte
toi qui ne parle que de raison !
Elle m’attend dans la ville basse
pour un dernier baiser de glace.
Je marche derrière mes rêves,
lointaine guerre, vieux bataillons
l’amour ressemble à son fantôme
avec ses chaînes, avec ses psaumes.
Jean-Bernard Papi©